Patrick Dewaere, trentenaire urbain travaillant dans les assurances déprime beaucoup et veut se suicider, jusqu'ici, tout va bien. Se retrouvant à l'hôpital, il est soigné par le docteur Jacques Dutronc et une technique révolutionnaire qui le transforme en gentil petit zombie imperméable aux angoisses et grand adorateur de publicité télévisée...


Ce phénomène va bien entendu changer sa vie, et celles de ses proches aussi : Philippe Léotard, l'ami-collègue, Fanny Cottençon, son épouse peu frileuse et Stephane Audran, terrifiante en belle-doche tenue léopard...


La critique acerbe contenue du film est absolument tout sauf subtile, mais parfois bien réjouissante, et de jolis moments hilarants viennent arroser ce film un peu saugrenu qui risque bien de plaire à beaucoup de ceux qui tomberont dessus, comme un mélange improbable entre Joël Séria et Jean-Pierre Mocky...


Avec ça, Alain Jessua, pourtant assistant De Carné, Becker et Ophuls dans sa jeunesse, est incapable de filmer convenablement, et ses acteurs rivalisent tous de médiocrité de jeu...


Mais bon, pour ceux qui ont l'habitude de la laideur si caractéristique des films 70's français, le tout panaché par quelques touches de vulgarité toute 80's, le film peut passer sans problème et possède au moins le mérite de l'originalité.


Après, la construction du film est idiote et malhonnête, et je ne suis pas sûr que le manque d'empathie doive absolument transformer tout le monde en crétins demeurés, mais bon, passons...


Ce qui me gêne vraiment dans ce film en fait, c'est Dewaere.


Je déteste Dewaere, il me révulse viscéralement, j'ai envie de lui raser son affreuse moustache au chalumeau, de lui arracher ses infâmes bouclettes à la tenaille et de de lui remodeler son écoeurante fossette à coup de marteau. Je trouve son jeu abominable, aussi naturel que mon pied droit quand il s'essaie au piano, je suis fatigué de sa tronche d'écorché vif et de ses films pour ados en mal de rébellion facile, et même s'il n'est pas pire que les autres ici, j'ai un mal fou à supporter son faciès ingrat et son air de miséreux torturé qui transparaît même dans son rôle d'imbécile heureux.
Bref, le bougre m'est furieusement antipathique, il me déplaît, il m'indispose et je trouve de la laideur jusque dans son nom imprononçable.
Si je n'étais pas notoirement opposé aux attaques ad hominem je me laisserai peut-être même aller à vous avouer ce que je pense vraiment de lui, mais, Dieu merci, je suis un homme calme et ce n'est peut-être pas ici le lieu le plus adapté à mon juste courroux.


A noter que Patrick Dewaere se suicida un mois avant la sortie de ce film.

Torpenn
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le 18 mai 2012

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Torpenn

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