Je vais le dire tout de suite : j'ai un peu de mal à dire si j'ai aimé ou pas ce film et je ne me sens pas chaud pour un deuxième visonnage pour clarifier tout ça.
Paradise Hills est le premier long-métrage d'Alice Waddington ( https://www.alicewaddington.com/ ). Elle n'en est pas à son coup d'essai, car elle s'est attelée à la réalisation de son film après avoir fait pas mal tourner son court (Disco Inferno) en festival.
Je regrette que le film n'ait pas un scénario aussi travaillé que ses décors et ses costumes. En effet, beaucoup d'attention à été portée sur ces éléments et à cet égard là, Paradise Hills est très agréable à regarder. On sent que les talents d'artistes de la réalisatrice ont été mis à profit ici. Le bâtiment choisi pour incarner le pensionnat est brillamment utilisé.
Une fois passé ces vingt minutes d'émerveillement, on touche au fond du récit. De façon un peu brouillon, l'auteur met en place une dystopie où les Petits sont les perdants d'un système qui profite aux Nantis. Évidemment, il s'agit pour l'héroïne de s'affranchir de sa classe de bien né et d'affronter sa mère et donc la société qui lui fout la pression. Apparences, diktats, morale, tout y passe dans cette critique au mixeur aussi subtile qu'un mendiant sur la ligne 9. Des retournements de situation qui semblent avoir pris chemin du prévisible garantissent au film un degré de surprise élevé.
Heureusement qu'Emma Roberts est là.