Les chiens ne font pas des chats.
Comme si trois ne suffisaient pas, il aura fallu que les japonais, déjà passés maîtres dans le domaine du film d'horreur à petit budget surjoués, récupèrent la licence de la série des tristement célèbres Paranormal Activity pour mettre à jour un nouvel opus, suivant fidèlement la raison pour laquelle ses prédécesseurs furent tant critiqués et rejetés dans le monde occidental. En téléchargeant ce film, en m'apercevant que le nom du réalisateur s'était soudainement transformé en un charabia qui ne pouvait être digne que de nos chers collègues asiatiques, j'avais entretenu le maigre espoir de voir enfin un film repris en main, revalorisé, cette fois disposant au moins d'un scénario viable. Mais non, l'horreur continue, et voilà qu'on nous présente sans scrupules une oeuvre (du moins si PA mérite d'être appelé comme tel) toujours aussi creuse, toujours aussi surjouée, bref, toujours dans la catégorie navet petit budget. La recette pour faire un bon Paranormal Activity - et donc un mauvais film - est en effet toujours la même : Tenez à bout de bras une caméra sans marque achetée dans le Leclerc du coin, trois acteurs (pas plus, ça coûte cher voyons, quand on est dans le petit budget, on le reste.) que vous choisirez au pif parmi la foule, un ventilateur pour faire bouger des casseroles histoire d'effrayer un max le public, demandez à votre neveu d'écrire un scénario de fantôme, et le tour est joué mesdames et messieurs, vous venez de créer un Paranormal Activity. Et oui, une fois de plus, les chiens ne font pas des chats.