Bong Joon-ho, le réalisateur visionnaire de Memories of muderer (ce final qui à redéfinie à lui seul les codes du film policer jusqu’aux états unis), Mother, ce drame empreint d'une poésie sublime, Snowpiercer, ce blockbuster qui ne ressemble à aucun autre, Barking dogs, ce premier film étonnant. Si The host et Okja ne sont pas cités, c'est tout simplement parce qu'à titre personnel ils sont moins marquant, bien qu'ils soient de belles œuvres, notamment The host, qui lui aussi a redéfinie les codes du film de monstre. Nul besoin d'autres prétextes pour aller en masse voir cet étonnant Parasite.
Pour en revenir au film, impossible d'en dire grand chose sans risquer de tout gâcher.. Un conseil c'est de ne pas se renseigner afin de jouir d'une découverte totale.
Tout ce qui peut être dit, c'est qu'encore une fois la maîtrise de la mise en scène est exceptionnelle. Les acteurs sont attachants, drôles et émouvants. Mais surtout, Parasite traite d'un sujet assez classique qui est la lutte des classe, mais son traitement est fascinant, bouleversant, drôle, amer, vivant. Cette facilité de passer de la légèreté à des instants plus dramatiques c'est la marque des grands. Ce film en est un, le meilleur de l'année à ce jour aux côtés de Edmond d'Alexis Michalik.
Allez y en masse !