Tout le monde s'accorde pour affirmer que la 72ème édition du Festival de Cannes est un cru exceptionnel. Le peu de films qui se sont frayé un chemin jusqu'aux salles obscures parisiennes figurent déjà en haut de la liste des meilleurs films de l'année 2019 (y compris le décevant The Dead don't die). Mais *Parasite*atteint un niveau exceptionnel. La rencontre entre la comédie italienne la plus grinçante des années 70 (tendance *Affreux, sales et méchants *), la comédie britannique Ealing des années 40-50 (genre Tueurs de dames ou Noblesse oblige) et le suspense Hitchcock I en à la sauce coréenne).
Comme Hitchcock avant lui (pour *Psychose * notamment) Bong Joon Ho a émis lesouhait que le développement de l'histoire ne soit pas divulgué au public pour ne pas gâcher le plaisir de l'histoire. Je vais donc respecter son vœu et m'en tenir uniquement au synopsis déjà alléchant : une famille de chômeurs tape l'incruste chez une famille fortunée...
Longtemps après la projection, des images, des situations, des dialogues restent ancrés dans la mémoire, avec la sensation peu ressentie depuis des lustres d'avoir assisté à du grand cinéma à l'époque où le divertissement envahit les écrans.
Kamsahamnida (merci en coréen) Bong Joon Ho !!!