'Parents', j'ai dû le chopper dans la caverne des introubables, du temps sa glorieuse époque. C'était l'époque, en effet, où l'on pouvait chopper plein defilms sur megaupload et rapidshare. Depuis, Megaupload s'est cassé la gueule (créant ainsi la fermeture de la caverne), mega a surgi mais peine à convaincre (il n'y a que peu de uploads comparé à megaupload, pourtant c'est plus sûr et plus efficace !) ; rapidshare quant à lui est toujours aussi fiable, mais des modifications dans les profils ont fait que beaucoup d'utilisateurs ont cru perdre leurs données et ne les ont donc aps mises à jour... Bref, nous sommes dans une mauvaise passe pour le téléchargement, même s'il reste encore de nombreux liens à dispositions (uptobox,1fichier, uploadhero, uploadednet, ...), plus les torrents qui ont toujours la cote malgré les virus. Mais je m'égare. Revenons-en à ce curieux film qu'est 'Parents'.
Curieux parce que vraiment la structure du film est assez atypique au genre ; en effet, le scénario ne présente que peu de conflits, comme s'il s'agissait avant tout d'établir un parallèle entre ce qui est montré et ce que tout cela peut symboliser. J'avais peur que l'intérêt réside à savoir si oui ou non les parents sont cannibales, mais finalement, et heureusement, cela va bien au-delà. 'Parents' décrit à sa façon la manière dont une relation père-fils peut débloquer ; 'Parents' porte également des thèmes très oedipiens ; 'Parents', c'est la peur du parent si étrange, si bizarre, si incompréhensible pour un enfant. C'est beau, c'est fort, c'est... bizarrement gore.
La mise en scène de Bob Balaban (j'ignorais qu'il était réalisateur) fait également mouche malgré les nombreuses maladresses. Bob a la bonne idée d'installer son film à la frontière entre le film gore, le film expérimental et le film d'auteur. Trois moitiés explosives un fois mises ensemble. Il en résulte une impression d edégoût, un frisson bizarre le long non pas de la colonne vertébral, mais plutôt de la moêlle épinière (bizarre, non?). Le découpage (glauque) est lisible et renforce ce côté malsain du film. IL y a tout de même quelques chutes de rythme (qui se font sentir à cause des nombreux fondus enchaînés)
Les acteurs sont vraiment bons. Randy Quaid dans un contre-emploi remarquable, et puis ce gosse qui ne poursuivra pas de carrière au cinéma et qui pourtant est assez bluffant avec ce regard vide. Revenons à Randy. J'aime bien cet acteur. Son frère aussi est cool. Mais RAndy est, comment dire, fou. Oui voilà il a pété un plomb. Il s'est barré au canada parce qu'il se croyait poursuivit par une secte. Une secte qui serait responsable, selon lui, de la mort de David Carradine et de ce lle de Heath Ledger, deux amis à lui. Se sentant comme la prochaine victime, il a fui avec sa femme et se terre quelque part. Sauf que dans sa paranoïa il a foutu en l'air une chambre et qu'il a une amende et risque un petit séjour de prison (je ne sais pas ce qu'il a fait dans cette maison, mais pour mériter un séjour en prison ça doit être pas mal). Voilà toute l'histoire. Espérons que l'acteur reprenne ses esprits parce que bon, déjà que Dennis n'a plus la cote, si en plus le Randy se fait enfermer, il ne nous restera plus aucun Quaid à s emettre sous la dent.
Bref, 'Parents' est un film atypique dans sa narration, mais fonctionne agréablement. Il est un véritable coup de coeur pour cette première vision, mais je crains qu'une seconde ne passe pas aussi bien. Je termine enfin pour dire que les fans de Joe Dante devraient apprécier le film, même si on ne retrouve pas tous ses thèmes.