Ils sont jeunes, ils sont beaux et ils s’aiment. Mais lors de leur mariage ils sont attaqués par des zombies. Dans leur fuite à travers la capitale, ils vont en découdre avec les morts vivants dans une gamme explosive toujours plus meurtrière. Et tant pis pour les monuments de Paris aux alentours.
Hormis les dialogues du mariage, le film est presque silencieux, orné de quelques grognements de morts-vivants et de bruits de fusillades ou d’explosions. L’histoire repose sur le duo, tout le reste est au plus simple. Il s’agit avant tout d’une petite plaisanterie, sans rien de bien sérieux. Le film propose même quelques touches d’humour avec quelques figures bien de chez nous.
Les effets spéciaux numériques ont été décriés, et pourtant s’intègrent assez bien dans ce film sans complexes. Dans un tel court-métrage il n’y avait pas besoin de s’attendre à du Grand Art, surtout pas. Personne n’a d’ailleurs souligné l’attention portée aux maquillages, très réussis. Il y a tout de même une belle équipe derrière ce projet, rassemblant certains noms du bis à la française (plus d'infos). Quel dommage par contre que le filtre numérique soit si omniprésent.
Il y a une certaine curiosité à découvrir le Paris à feu et à sang de cette production. Le film mise plus sur la démonstration de force que sur l’horreur et le fait assez bien. Il va à 100 à l’heure et ses petits défauts ne le rendent que plus appréciable.
La pauvreté des commentaires et des critiques sur Allociné ou ailleurs concernant ce petit film est assez regrettable, certains se prennent bien trop au sérieux pour descendre ce qu’ils ne cherchent pas à comprendre. Un constat qui s’applique à la réception de ce court-métrage de série B amateur mais assez entraînant, mais aussi à d’autres petites productions un peu trop vite attaquées.
Ce court-métrage de Grégory Morin (qui, hélas, a un peu disparu des radars) a même eu le droit à une distribution en DVD chez Bach Films, partenaire de la production. Couplé au bien différent Nighmare in Wax pour remplir la galette.