La solitude, grand thème pour l'humanité. Il suffit de vivre ancré dans sa société pour comprendre à quel point cela joue un rôle dans nos existences. Il y a ceux qui qui préfèrent vivre au milieu des leurs, ceux qui se retranchent pour évoluer seuls et puis ceux qui parviennent à combiner les deux désirs opposés. La transition est cependant difficile.
Paris, Texas décrit avec une justesse impressionnante cette transition. Sous plusieurs recherches (recherche de son identité, de l'enfant, de la mère, ...), il joue avec les subtilités de la conscience humaine et montre sans pour autant apposer un jugement.
J'ai pour ma part franchement préféré la première partie du film, ou du moins, ce que je juge en être la première partie. Le silence et la marche dans le désert, les retrouvailles avec le frère et le retour à la vie "normale". La suite me paraît fastidieuse, parsemée de longueurs. Probablement parce que la relation mère-fils-père ne m'a pas convaincue. Cela reste malgré tout un bon film, très harmonieux dans sa construction.