Très inégal : Le Douchet est inintéressant et l'interprétation est catastrophique. Le Rouch est mal construit, mal joué et prétentieux (ça sert à quoi de faire des plans séquences quand on ne sait pas diriger les acteurs ?). Le Pollet n'est qu'un jeu d'acteurs mais Micheline Dax et Claude Mekli y sont fabuleux. Rohmer nous fait dans le burlesque et ce n'est pas si mal. Godard nous assomme en faisant joujou avec la bande son, (c'est dommage parce que l'humour involontaire du sculpteur quand il parle de son "art" est assez croquignolet). Chabrol se met lui-même en scène avec la très belle Stéphane Audran et une bonne peu farouche et nous joue une fable grand-guignolesque pas si mal : En résumé : Douchet = 0, Rouch = 2, Pollet = 10, Rohmer = 10, Godard = 4, Chabrol = 8. Moyenne 6. Un petit plus est constituée par le Paris nostalgique des années 1960 mais les réalisateurs n'y sont pour rien, don ça fera 7