Parked nous raconte l’histoire d’un type banal qui rentré en Irlande se retrouve à la rue, ou plutôt, sur le parking.
Le premier rôle interprété par l’excellent Colm Meaney, qu’on retrouve en second rôle un peu partout dans les films anglais et notamment dans « The Damned United ».
Ce film a beaucoup de qualités, et je n’ai pas réussi à mettre le doigt sur un vrai défaut.
On a une histoire humaine très prenante, avec la plongée dans l’intimité de Fred, on découvre ses astuces pour rendre sa voiture habitable et pratique.
Fred nous est familier, dans ses petits plaisirs, ses petites folies, ses petits déboires. On s’inquiète comme lui de son jeune voisin de parking, puis on s’attendrit devant la complicité des deux hommes. On sourit quand Fred tombe amoureux, ne lui souhaitant que du bonheur.
On s’identifie facilement à cet homme, qui cherche à trouver une certaine normalité dans sa vie qui est bien loin de la norme. Il n’a rien à se reprocher, mais on comprend facilement sa honte au moment de présenter sa «résidence principale».
Mais ces petits moments, où l’on se reconnait facilement, s’accompagnent également de sujets sérieux
- la lutte pour trouver un logement et sortir de cette situation, avec l'aide d'allocations qu’on ne peut avoir sans domicile.
- la prise de drogue et des problèmes qui en découlent inévitablement.
- l’acceptation de soi et des autres, la confrontation avec les préjugés.
J’ai été marquée par l’humanité qui se dégage de ce film et je repars convaincue qu’il reste encore beaucoup à dire sur les SDF.
Mes préjugés ont été remis en question et bien que rarement plaisant, c’est certainement une des meilleures choses que l’on puisse ressentir d’un film.
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