Parker est un personnage de fiction créé par Donald E. Westlake qui comprend 28 romans, il apparaît dans ses romans signés sous le pseudonyme de Richard Stark, c'est l'adaptation cinématographique du 19ème roman de 2000, Flashfire.
Un voleur au sens de l'honneur très affirmé est trahi par ses complices, qui tentent de le tuer. Après une longue convalescence, il décide de se venger.
Le cinéaste et producteur Taylor Hackford (Officier et Gentleman, Dolores Claiborne) opère ici un virage sévère en tutoyant au plus près le polar avec l'Action star Jason Statham (Hyper Tension, Fast and Furious 8), le roi de la torgnole aidé par la sensuelle potiche, faire-valoir Jennifer Lopez (Hors d'atteinte, Sa mère ou moi !). Le reste du casting est constitué de gros bras dont Michael Chiklis (Les 4 Fantastiques, The Do-Over), Clifton Collins Jr.(Fortress, Triple 9), Nick Nolte (48 heures, Jefferson à Paris), Wendell Pierce (Ray, Möbius), Bobby Cannavale (Une star dans ma vie, The Irishman), Patti LuPone (1941, Last Christmas) et Daniel Bernhardt (Matrix Reloaded, John Wick).
Ben, il est long et noir, Jake, ou tu crois que je vais me le mettre !
Parker est un voleur au code d'honneur bien particulier : il refuse de voler les pauvres gens et tient à accomplir ses forfaits sans violence. Son nouveau job l'amène à travailler avec quatre hommes, dont un est lié de près à un gangster très connu. Le casse se déroule sans accroc, mais quand Parker refuse un nouveau coup, ses associés ne veulent pas le payer et se mettent en tête de l'éliminer. Mais ce que les gangsters ne savent pas, c'est que Parker survit à la très sévère correction qu'ils lui ont administrée. Après un temps de convalescence, Parker refait surface, bien décidé à se venger des quatre hommes...
Elle est toute neuve cette moquette !
Le personnage de Parker a été représenté de nombreuses fois au cinéma : Lee Marvin (Walker dans Le Point de non retour en 1967), Michel Constantin (Georges dans Mise à sac en 1967), Jim Brown (McClain dans Le crime c'est notre business en 1968), Robert Duvall (Earl Macklin dans Échec à l'organisation en 1973), Peter Coyote (Stone dans Slayground en 1983) et Mel Gibson (Porter dans Payback en 1999).
Parker présente tous les traits d’un film d’action standard, réunissant les éléments nécessaires pour être de bonne facture. Un réalisateur expérimenté, un couple sexy a l'écran avec un casting d'enfer, un scénario cousu de fil blanc mais qui promet de belles séquences musclées !
Au final, c’est surtout la déception qui s’impose, tant Parker brille la plupart du temps par son incapacité de maintenir à un niveau acceptable l’intérêt de son public surtout sur deux heures de long métrage. La mise en scène de Hackford manque aussi terriblement d'inspiration, ni les scènes d'action notamment la confrontation badass de Statham et Bernhardt, ni les rares pointes d’humour et autres punchlines ne suffisent pas à soulager de la souffrance que provoque cette œuvre trop longue, au rythme saccadé.
Je t'avais demandé d'incendier la paille près des hangars à bestiaux, connard !