Un homme fait ce qu’il a à faire malgré les conséquences sur sa vie, les obstacles, les dangers et la pression ; c’est la base de toute morale humaine.
Parkland narre les quatre jours qui ont suivi l'assassinat du président J.F. Kennedy.
Je ne prendrai pas en compte le livre 4 jours en novembre qui a inspiré le film.
On peut être un peu déçu par cette réalisation. Quand on visionne ce genre de réalisation, le spectateur s'attend à en apprendre d'avantage sur l'histoire traitée, mais ici ce n'est pas forcément le cas. Pour ma part qui ne connait que les grandes lignes de l'histoire, je n'ai appris ici que le nom de l’hôpital.
La réalisation reprend des clichés de l'époque et essaie de compléter les trous avec des acteurs. L'idée est bonne et les transitions entre les deux sont bien ficelées. Mais on ne sait pour quelle raison l'ensemble est assez fade.
En plus de ne rien apprendre, on a l'impression d'être un voyeur. Si le spectateur n'a aucun but, il regarde ce qui se passe sous ses yeux. On voit la mort du président Kennedy et tout ce qui se déroule autour. Mais tout cela n'a aucun but c'est uniquement de la curiosité mal placée.
On peut quand même féliciter Peter Landesman de n'être pas tombé dans les rumeurs. C'est à dire qu'il n'a pas pris parti sur les différentes histoires qui ont pu apparaitre par la suite. A aucun moment le film nous parle de complot. Il narre uniquement les 4 jours horribles que les États-Unis ont pu vivre.
En somme Parkland est une réalisation de voyeur qui nous apprend que peu de chose.