La peste
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le 11 mai 2022
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Qui a lu le livre de Fred Vargas ne peut réellement apprécier ce film où tout va beaucoup trop vite.
En fait, et c'est le cas pour pas mal d'adaptations de romans policiers, il semblerait que le genre ne soit pas adaptable au cinéma, ou alors pas dans un format de 2h (la série Braco est supérieur à mon sens à l'ensemble des films d'Olivier Marshall). Ces romans sont des histoires qui nécessitent du temps, notamment parce que les personnages sont complexes, et c'est bien souvent dans cette complexité qu'apparait l'étincelle de génie, la solution.
Parlons-en des personnages... A commencer par le commissaire Adamsberg, interprété par José Garcia qui ne démérite pas mais bon... Encore une fois, je reste sur l'idée que c'est au niveau de la manière dont le réalisateur a imaginé ce film que ça ne fonctionne pas. Garcia campe logiquement un homme rêveur, à tendance lunaire, appréciant s'isoler pour marcher et réfléchir à son enquête et à ses ennuis. Je ne me souviens même pas si dans le film il y a un moment où on peut l'observer dans de telles situations de réflexion... Quant au commandant Danglard, on parle théoriquement d'un être mou, assez disgracieux et surtout alcoolique (!). Merci le politiquement correct mais logiquement les deux fond la paire, le yin et le yang. Ici, le personnage n'apporte strictement rien au film et c'est dommage puisque c'est quand même l'adjoint d'Adamsberg, son deuxième cerveau en quelque sorte. Heureusement que Michel Serrault est là pour relever l'ensemble (mais qu'est-il allé faire dans cette galère ??)
En somme, ça ne fonctionne pas du tout. Un coup d'épée dans l'eau. J'espère qu'une seconde tentative verra un de ces quatre le jour.
Créée
le 27 févr. 2019
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