You Freud, me Jane !
Marnie marque la fin d'une époque pour Alfred Hitchcock, la fin d'un âge d'or et d'un succès immense, en plus d'être sa dernière collaboration achevée avec le génial Bernard Herrmann à la...
le 9 sept. 2016
36 j'aime
2
Plus de 40 ans après, "Pas de Printemps pour Marnie" reste l'un des films les plus tourmentés de Hitchcock, voire les plus malaisants pour le spectateur, incapable tout au long des deux heures que dure "la torture" que s'inflige le Maître (dévasté par sa propre passion obsessionnelle pour Tippi Hedren, érigée comme ultime symbole de toutes les blondes frigides qu'il rêve de faire jouir et n'a même pas le droit de toucher) de comprendre à quoi il assiste : un thriller psychanalytique ? (mais les jeux freudiens paraissent ici bien dérisoires...) Une "love story" romantique qui voit un prince charmant (Sean Connery, littéralement craquant d'intelligence et de sensualité brute) prêt à délivrer la femme qu'il aime de tout ce qui l'enferme ? (mais cet amour, complètement incompréhensible pour le spectateur, n'est-il pas une sorte d'ultime perversion ?) Pour peu que ce spectateur n'ait pas peur de se confronter au ridicule qui sommeille derrière les pires tragédies, il ne pourra sortir du film que complètement bouleversé. [Critique écrite en 2013]
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs films d'Alfred Hitchcock, Les meilleurs films de 1964 et Tous les films vus en 1983
Créée
le 28 mars 2013
Critique lue 760 fois
9 j'aime
D'autres avis sur Pas de printemps pour Marnie
Marnie marque la fin d'une époque pour Alfred Hitchcock, la fin d'un âge d'or et d'un succès immense, en plus d'être sa dernière collaboration achevée avec le génial Bernard Herrmann à la...
le 9 sept. 2016
36 j'aime
2
Je cherchais un film à chroniquer pour rendre hommage à Sean Connery, mais comme c'est un acteur dont je suis particulièrement fan, j'ai presque chroniqué tous ses films importants, par chance, il...
Par
le 1 nov. 2020
34 j'aime
20
J'aime beaucoup Hitchcock. Mais là, mmm, nan. Le pitch de départ était plutôt séduisant, la jaquette parlait de "paroxysme en matière d'angoisse"; le tout par ce cher Alfred, dont je continue à...
Par
le 7 sept. 2011
29 j'aime
31
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
192 j'aime
118
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
190 j'aime
25