Plutôt boudé a sa sorti, ce "film de malades" exit Truffaut met en lumière nos travers et sombres desseins.
Qui est le plus atteint, Marnie ou Marck ?
Le cinéaste – qui s’identifiait peut-être à lui – avait surtout à cœur de mettre en valeur la névrose du personnage masculin. mais surtout le fantasme qu'il a sur elle et sur le moyen de la tenir en son pouvoir. Les nombreux gros plans sur le visage de Sean Connery soulignent habilement la curiosité feinte du héros, teintée d’un véritable désir pervers pour la jeune femme.
Superbement filmé avec des scènes qui resteront dans nos mémoires, suspense oblige, (Le coffre-fort, la chaussure, gros-plans, contre-plongé amenant sur un personnage que l'on attendait pas etc...) et si l on rajoute la partition de Bernard Hermann, ce film est réhabilité aujourd'hui et en fait un des plus expressionnistes qui soit .

Chicago
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Mes meilleurs Sean Connery

Créée

le 2 nov. 2020

Critique lue 49 fois

1 j'aime

Chicago

Écrit par

Critique lue 49 fois

1

D'autres avis sur Pas de printemps pour Marnie

Pas de printemps pour Marnie
Docteur_Jivago
9

You Freud, me Jane !

Marnie marque la fin d'une époque pour Alfred Hitchcock, la fin d'un âge d'or et d'un succès immense, en plus d'être sa dernière collaboration achevée avec le génial Bernard Herrmann à la...

le 9 sept. 2016

36 j'aime

2

Pas de printemps pour Marnie
Ugly
7

Le film le plus freudien d'Hitchcock

Je cherchais un film à chroniquer pour rendre hommage à Sean Connery, mais comme c'est un acteur dont je suis particulièrement fan, j'ai presque chroniqué tous ses films importants, par chance, il...

Par

le 1 nov. 2020

34 j'aime

20

Pas de printemps pour Marnie
Dimitricycle
5

Tippi tente, mais se fait démonter ©

J'aime beaucoup Hitchcock. Mais là, mmm, nan. Le pitch de départ était plutôt séduisant, la jaquette parlait de "paroxysme en matière d'angoisse"; le tout par ce cher Alfred, dont je continue à...

le 7 sept. 2011

29 j'aime

31

Du même critique

Delphine et Carole, insoumuses
Chicago
8

Un vrai combat bien avant Me Too

"C’est l’histoire d’une grande amitié entre deux amoureuses de l’image, l’actrice Delphine Seyrig et la vidéaste Carole Roussopoulos. Quelques mois avant sa mort (en 2009), celle-ci décide de faire...

le 31 janv. 2020

9 j'aime

1

Un peu de soleil dans l'eau froide
Chicago
9

Une femme admirable et bouleversante

Inconnue, elle était ma forme préférée, Je n’avais pas le souci d’être un homme, Et, vain, je m’étonne d’avoir eu à subir Mon désir comme un peu de soleil dans l’eau froide. Paul Eluard. Lassé de sa...

le 6 déc. 2015

8 j'aime

L'Été en pente douce
Chicago
7

L'été meurtri !

"L'été en pente douce" est plus un film d'atmosphère que d'autre chose. Ici, pas de scénario poussé très loin, pas de grandes intrigues. Mais tout y est juste, la jalousie, la bêtise, la rivalité, la...

le 3 sept. 2016

8 j'aime