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objet filmique non identifié, le réalisateur parle d'exteriorisation de son interieur à l'âge de l'adolescence. Il parle de clin d'oeil au genre du western et aux couleurs des 70's. C'est un film...
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le 22 sept. 2017
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Vu 4 mars 2010
Il y a peu de films euphorisants, euphorie due à l'allègresse avec laquelle ils traitent, c'est selon, les clichés, les obligations voire les ornières que le cinéma s'est lui-même creusé à force de recettes éprouvées (mot qui dit bien ce qu'il veut dire).
Inventons un petit mot pour le cinéma de Guiraudie puisque lui-même invente un ton qui lui appartient presque en propre (comprenons que tous les emprunts dont il s'est nourri lui sont nécessaires et vitaux): pararéalisme ou être toujours à une distance variable, proche ou lointaine mais toujours signifiante de la réalité.
Je laisse le soin de découvrir l'histoire qui n'hésite pas à se perdre plus profondément qu'un petit Poucet et à effacer ses propres pas mais qui tient par le portrait magnifique d'un jeune presque ordinaire cherchant simplement à vivre le plus honnêtement possible dans son milieu...
Pour ceux qui tiennent à tout saisir et comprendre, qui n'aiment pas les accords sans résolution, on conseillera peut-être d'éviter "Pas de repos pour les braves" sans doute ou alors de se rendre disponible à l'inattendu.
Une des sources les plus évidentes de cette radieuse euphorie que le film inspire vient souvent de ses dialogues qui par leur syllogismes dynamitent nos paresseuses conversations et réaniment notre vision du réel.
Revu en salle 4 juin 2024
Poussières de rêves et de nuits américaines qui restent en suspens...
Créée
le 2 mars 2016
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