No future!
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"Passe ton bac d'abord" travaille une vision sociale sur la jeunesse, disséquant avec précision - mais détachement - les mœurs d'une société en plein mal de vivre, d'adolescents qui se cherchent mais qui finiront par se disperser, car tout ne dure qu'un temps (nous dit Pialat, incurable pessimiste). C'est un film "de groupe" qui privilégie l'idée d'une collectivité, ancrée dans une région fortement marquée par la misère sociale, le chômage et la pauvreté culturelle. Pialat n'échafaude donc pas ici une "énième" chronique lycéenne, mais filme des blocs bruts de vie, des moments où la famille, le groupe, se réunit, se construit, se découvre à travers les fêtes, les mariages et les réunions. "Passe ton bac d'abord" est simple, presque sobre, souvent dérangeant dans la frontalité de son regard sans pathos. : si l'on n'est pas encore dans le grand cinéma de la maturité, "Passe ton Bac d'abord" est clairement une étape phare dans la carrière de l'immense cinéaste qu'est Pialat.... [Critique écrite en 1985]
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Créée
le 28 oct. 2014
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