L’imbrication très juste de deux univers parallèles est la grande performance du film. Deux époques qui sont des variantes d’un même endroit, deux personnages en un, deux réalités qui ne sont qu’une se font écho. Plusieurs séquences, instants, sont les composantes de ce que serait un film de genre idéal ; il y a tous les ingrédients d’un film d’action et d’un thriller haut-de-gamme, mais c’est comme si cette brillante mécanique restait à animer. En l’état, Passé virtuel est un ventre mou, presque une imposture. C’est une série B luxueuse donnant l’occasion d’une balade faste et sympathique mais sans charme, désincarnée.
La dilatation du temps, inhérente aux fondements de l’intrigue, engendre cependant une confusion inappropriée qui semble plutôt la conséquence d’ambitions mal digérées. Le film ressemble à un résumé, avec les grandes lignes d’une histoire complexe et ses moments-clés
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https://zogarok.wordpress.com/2012/08/22/seances-express-n3/