Bien évidement ça ne vaut pas Premier contact, le ton est résolument plus léger, une sorte de romance SF avec son quota d’actions à la fin. Si les ficelles qu’utilise Morten Tyldum, le réalisateur norvégien, sont usés jusqu’à la corde, je dois avouer que le film fonctionne très bien tout de même. Parce qu’on s’attache assez vite à Jim (Chris Pratt), on compati avec sa solitude à la manière de Tom Hanks dans Seul au monde. On comprend à quel point il est torturé et qu’il ne peut que faire ce qu’il va faire.
Les trois parties distinctes du films (la solitude, la romance, le grand final) fonctionnent bien et je ne me suis jamais ennuyée. Alors oui, c’est vrai, j’ai tout vu venir à 100 km mais les personnages sont si bien écrit et interprété qu’on se laisse porter. Il n’y a pas de raté.
J’aurais bien voulu que ça se termine autrement qu’en fait tout soit un coup monté et que jamais ils n’auraient dû aller au bout de leur voyage. Je ne sais pas, un rebondissement un peu retord qui nous aurait retourné le cerveau. Mais pas du tout. C’est sans doute ce que je lui reproche un peu être resté linéaire et prévisible. Jennifer Lawrence et Chris Pratt arrivent à eux deux à tenir le film sur leurs épaules. On croit à se huit-clôt intergalactique.
Il n’en reste que Passengers est un bon film, qui certes ne sera pas dans le top 10 des meilleurs films de SF ou de voyage spatiaux. Mais il aura au moins le mérite de nous divertir.