Résumé


Le film se déroule à bord du vaisseau spatial, Starship Avalon, qui fait route vers une lointaine planète colonisée, Homestead II. À son bord, plus de 5 000 passagers sont maintenus en hibernation et doivent se réveiller dans 120 ans, à l’arrivée sur la future colonie. Mais, suite à un bombardement de météorites qui touche l’ordinateur central, l'un des passagers, Jim Preston (Chris Pratt), sort d’hibernation 90 ans trop tôt. A son réveil, il se rend compte qu’il est l’unique passager éveillé. Il essaie d'avertir la Terre, mais il y renonce en découvrant que la réponse n'arrivera pas avant 55 ans. Il essaie ensuite de réactiver sa capsule pour se rendormir mais il n’y parvient pas. Il cherche alors du réconfort auprès d'Arthur le barman androïde (Michael Sheen) qui ne peut lui conseiller que de jouir du luxe du vaisseau à défaut de trouver une solution. Jim s'y essaie, faisant le tour des nombreuses distractions proposées par l'Avalon, mais il se lasse vite et sombre dans l'alcool et la dépression. Après plus d'un an en solitaire, il découvre deux scaphandres permettant d'effectuer des sorties sécurisées dans l'espace. Jim contemple l'immensité de l'Univers dans lequel il est perdu et, au retour, il songe à se suicider en se projetant dans l'espace sans protection, mais y il renonce au dernier moment. De retour dans la salle des capsules d'hibernation, il trouve celle d'Aurora Lane (JenniferLawrence), une jeune journaliste et écrivain et il finit par en tomber amoureux. Poussé par l'ennui et la solitude, il va finir par céder à la tentation de la réveiller à son tour. Lorsque, par une indiscrétion d’Arthur, elle découvrira la vérité, elle deviendra folle de rage envers Jim. Mais, lorsqu’ils découvriront que la survie du vaisseau et de ses 5000 passagers repose sur eux, ils feront tout pour le sauver, y compris au péril de leur propre vie qu’ils savent condamnée…


Mon opinion


Le scénario n’est pas entièrement satisfaisant et nous perd plusieurs fois en route à cause de ses incohérences. Quant à la mise en scène, elle est d’une platitude intersidérale. Malgré tout, le film, qui se déroule entièrement dans l’espace, se laisse regarder surtout grâce à sa beauté visuelle et à ses effets spéciaux ainsi qu'à l’attention portée aux décors. L'humour dont fait preuve le barman-androïde (Michael Sheen) allège agréablement ce long pensum.

Roland Comte

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