Chronique d'une mort annoncée
Très grand film, d'un très grand réalisateur. Le temps qui passe, les chemins qui se séparent, l'amitié qui reste... mais surtout le monde qui change, et emporte tout sur son passage.
Les grands propriétaires veulent barder le monde de clôtures, et la liberté est trop précieuse à certains pour accepter la bride.
La mélancolie qui se dégage de ce film (les sourires aussi, la vraie tristesse également) n'est pas vulgaire comme l'émotion de supermarché que produit souvent le cinéma, jouant sur les images faciles. Ici, tout le monde est digne et droit dans ses bottes, du réalisateur aux acteurs en passant par le compositeur :
Mama, take this badge off of me
I can't use it anymore.
It's gettin' dark, too dark to see
I feel like I'm knockin' on heaven's door.
Knock, knock, knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door
Mama, put my guns in the ground
I can't shoot them anymore.
That long black cloud is comin' down
I feel like I'm knockin' on heaven's door.
Knock, knock, knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door
Temps de merde, époque à chier, pas envie de sortir de chez moi.
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