Twin Peaks
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Les fictions qui célèbrent la beauté des choses ordinaires font souvent partie de mes préférées, mais jusqu'ici c'est plutôt quelque chose que je retrouve dans le format séries (The Office, Friday Night Lights par exemple) que dans le format ciné.
D'une semaine de la vie quotidienne de Paterson personnage simple qu'on suit entre ses tournées de chauffeur de bus, son couple et son chien jaloux, Jim Jarmusch a pourtant su créer un univers cinématographie propre, doux et lumineux, où il est aussi facile de se reconnaître que de s'y projeter.
La grande réussite du film c'est qu'il produit des séquences emplies de poésie en racontant le quotidien d'un poète, grâce à une réalisation et une écriture qui évite la dramatisation et un Adam Driver vraiment parfait de modestie.
Le film met merveilleusement bien en évidence que la poésie est autant une compagne de la routine qu'elle peut en être le résultat, pour peu qu'on sache s'imprégner des petites choses de l'existence. Le type même de film qu'on ressent et qu'on a du mal à quitter après le générique de fin, pour rester imprégné encore quelques minutes.
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Créée
le 12 janv. 2017
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