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"I breathe poetry"
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Mais Paterson, c'est bien plus que ça. C'est le temps qui passe sur la montre Casio. Les jours qui se suivent et se ressemblent - en apparence seulement. Des jumeaux mystérieux. Des conversations ordinaires qui prennent un tour extraordinaire. Des étreintes dans la douceur du matin. Des allumettes Ohio Blue Tip qui représentent un mégaphone. Des coïncidences qui n'étonnent plus. Une princesse aux cheveux bouclés qui crée en noir et blanc. Une autre poète aux cheveux longs et son carnet secret. Un bouledogue anglais jaloux qui risque à tout instant de se faire "dog-napper".
Paterson, c'est aussi l'élégante succession de plans fixes et certaines scènes d'une esthétique frisant la perfection. C'est léger, c'est beau.
La beauté de la répétition, la force de la simplicité, la lumière qui transperce le banal.
9
Écrit par
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Créée
le 4 févr. 2017
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