Paulette par cityhunternicky
Paulette nous raconte comment une vieille acariâtre se met à vendre de la drogue pour sortir de la misère.
Thème maintes fois traités, c’est avec toute la prévisibilité attendue que le film nous livre une histoire sans saveurs et sans intérêts. On sait comment ça commence, comment ça se passe et comment ça finit, et donc le temps est long malgré la durée assez courte du film. C’est pourtant au milieu de cette désolation qu’une ou deux blagues ressortent et vous tireront quelques rictus. Surtout grâce au côté mamie gâteau que le film réussit à amener plus ou moins bien.
C’est surtout Bernadette Lafont qui s’en sort très bien. Elle reste, avec ses trois amies, les seules à sortir du lot et à amener un peu de joie. Malheureusement ça ne sera pas suffisant pour couvrir tant de tristesse dans le scénario. Le coin de table fut petit pour l’écrire et c’est avec beaucoup de clichés que l’on assiste à l’évolution des personnages. Ce qui m’a le plus choqué c’est que la petite vieille est consternante au départ, mais on ne la déteste pas. Ça fait parti des clichés des vieux.
En parlant de vieux, on se demande où ils sont tous. Car si un seul d’entre eux arrivent à entrer légèrement dans le scénario, c’est le désert du côté des hommes. Sauf pour les jeunes. Parce que les jeunes drogués, il y en a par pack de douze. Bon c’est un peu varié car on retrouve tout de même du bobo et du biker. Dans une cité délabrée. Qui circulent partout sans que les flics en… je sais pas quoi d’ailleurs… ne les remarquent. Je vous épargne aussi les différents noms et adjectifs utilisés tout au long du film…
Chiant et consternant sur sa première partie, Paulette n’offre au final qu’un ou deux moments sympas mais insuffisants, dû au côté mamie gâteau.