Paulina, comme son titre le suggère, est avant tout un portrait. Celui d'une femme dont les convictions politiques sont si fortes qu'elle va être amenée à faire des choix surprenants.
Un choix professionnel d'abord, que son père va condamner, lui qui espère pour sa fille une carrière dans la haute administration juridique de son pays (l'Argentine) au lieu de ce poste d'enseignante dans une région miséreuse auquel elle décide de se consacrer.
Et dans la deuxième partie du film, un choix d'autant plus tranché qu'il engage la jeune femme plus personnellement et plus intimement encore.
Et de nous interroger nous mêmes, spectateurs, sur la valeur de cette décision, sur la nature de cette détermination sans faille.
Une nette baisse de rythme plombe quelque peu le film à mi-parcours mais la tension resurgit dans le dernier quart d'heure pour une conclusion sans concession.
Personnage/interprétation : 8/10
Histoire/scénario : 7/10
Mise en scène/réalisation : 6/10
7/10