Pauline
6.3
Pauline

Court-métrage de Céline Sciamma (2010)

On commence par une métaphore — Pauline caresse son chat… — qui rend ce court-métrage cent fois plus lourd que certains films de deux heures, et on enchaîne par un monologue en plan fixe resserré sur un visage.
Autant j’ai apprécié Tomboy, qui avait la richesse d’un long-métrage intelligent et la fraîcheur d’un scénario, autant Pauline représente un genre de cinéma civique qui me répugne. Évidemment, le récit de Pauline est tristement crédible, jusque dans les détails. Évidemment l’homophobie est une saloperie. Évidemment Céline Sciamma — à la différence de certains internautes — a l’intelligence d’éviter le double écueil du concours de souffrance et de la culpabilisation contagieuse. Mais tout cela ne suffit pas à faire un bon film, et peut-être même pas un film efficace, tant Pauline arrive avec ses gros sabots.

Alcofribas
3
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le 16 juin 2015

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Alcofribas

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