Troisième volet des aventures des deux couples composés de frères et sœurs. Maintenant mariés les deux couples partent en voyage de noce ensemble. On retrouve ici les personnages des autres épisodes, le père, la mère, et le contrôleur de bus. Dès le départ on sent que le film ne va pas être des meilleurs de la filmographie de Risi, le ton est inscrit dans le vaudeville, à base de gros gags qui tachent. Ce n'est pas très fin tout ça il faut bien le dire, tout est emmené et ficelé grossièrement. Pauvres millionnaires n'atteint dans son but premier qui est celui d’être une bonne comédie au ton enlevé, Pourtant on retrouve à la base de tout ça la même équipe au scénario que pour les deux précédents films, Pasquale Festa Campanile, Massimo Franciosa et Dino Risi, mais ça ne marche pas autant que dans le premier film. Ça se regarde mais difficile de rire là devant, d'autant que le jeu est vraiment grossier surtout celui de Renato Salvatori qui en fait des caisses et des caisses. Pour ce qui est des situations humoristiques ce n'est pas mieux, elles sont vraiment balourdes, le personnage de Salvatori perd la mémoire après une dispute avec sa femme, évidement il ne reconnait plus personne et va changer de vie, ça ne va pas chercher bien loin comme situation, c'est paresseux et le film passe la quasi totalité de son temps sur cette trouvaille facile. Bon ça ne va pas chercher bien loin, ça se regarde mais il n'en sort rien de mémorable.