Avant le départ...

L'histoire se situe dans la Chine des années 1930 où un tueur, nommé The killer, qui décide de se ranger du métier en créant un hôtel qui est un havre de paix pour les gens recherchés morts ou vifs. C'est un endroit où on ne pose pas de questions, qui est une zone blanche si je puis dire, jusqu'à l'arrivée d'une jeune femme.

Peace Hotel est en quelque sorte les (premiers) adieux de Chow Yun-Fat à son Asie natale, car il va tenter quelques années plus tard l'aventure Hollywoodienne. Pour cela, il va s'adjoindre de John Woo à la production, d'un compère de Johnnie To à la réalisation (Wai Ka-Fai), et de lui-même en coscénariste. Et tout cela donne un résultat...pas terrible en fait.
Je ne connais pas vraiment le réalisateur, mais on ne peut pas dire qu'il sache filmer l'action, car quand il y en a, aussi bien les poings que les armes, c'est tout simplement illisible, car filmé de beaucoup trop ; dans les combats, on ne voit parfois que les drapés des vêtements !
Et ça n'est pas le jeu de l'actrice principale, Cecilia Yip qui arrange les choses, parce que comme beaucoup d'acteurs, elle en fait des caisses dans le genre mimiques. Heureusement qu'il y a Chow Yun-Fat dans un rôle assez calme, qui propose les meilleures scènes comme celles de la réanimation, ou l'introduction, qui est un flash-back filmé en noir et blanc qui montre de la sauvagerie, lui en tant que tueur au crane rasé, et qui va s'assagir après le meurtre de son épouse.

Cet hôtel de la paix est un bon concept, une zone grise, mais ça donne un film pas terrible. Qui aura tout de même un grand succès.