Alors que Beth, son mari John et leur fils Jesse font des courses dans un supermarché, une fusillade éclate et John décède en essayant de s’interposer. Beth se retrouve seule à essayer de faire son deuil et d'élever leur fils.
Peace in the Valley a l’originalité de traiter frontalement les conséquences et le deuil de Beth après une fusillade. En général, dans l’actualité et dans les autres films, le sujet traité est toujours la fusillade en elle-même et possiblement l’immédiat après mais pas les répercussions sur les proches sur le long terme.
Le résumé officiel du film laisse penser que l’intrigue va se concentrer sur la violence des armes et l’impact qu'a eu le sacrifice de ce père de famille sur ses proches, mais c’est tout le contraire. Le sujet des armes à feu est à peine effleuré tout comme la fusillade en elle-même. Il ne s’agit que d’un élément déclencheur pour lancer le film.
Beth essaie de pardonner son mari pour les “avoir abandonné”, on comprend qu’il ne s’agit pas nécessairement de s’être sacrifié pendant la fusillade mais de s’être engagé dans l’armée et d’être parti en mission alors que leur fils était encore petit.
Un autre aspect du deuil de Beth est ses confrontations avec son beau-frère le jumeau identique (puisqu’il s’agit du même acteur) de John. Cet aspect-ci est plutôt mal traité. On comprend mal pourquoi il n'apprécie pas son frère.
Un film trop convenu avec par exemple la métaphore de l’arbre qui doit être coupé et qui symbolise l’acceptation du deuil. De plus, le film se concentre exclusivement sur Beth, son fils qui même s’il est jeune n’a pas l’air du tout affecté par le décès de son père. L'étude du personnage principal est assez superficielle. On ne sait rien d’elle, de son travail ou ses hobbies, juste qu’elle est dévastée par la perte de son mari.