Si on n'en crois le visuel de l'affiche celle-ci donne l'impression de livrer un film d'action pur et dur, hé bien il ne faut pas toujours se fier à ce que l'on voit car ça n'est pas le cas. Alors oui il y a de l'action et des combats, Sammo Hung est à la réalisation donc ça va cogner (oups c'est le moment placement tire de film). Mais le film propose aussi entre deux rasades de coups une histoire d'amour qui s’intègre bien au reste du film. Le résultat donne un agréable mélange des genres qui n’oublie pas l'humour, c'est bien ce qui peut faire le plus peur ici. C'est le maniement des doses humoristiques, l’excès avec lequel il est souvent amené dans les films chinois surtout dans ceux des années 80 qui flirt souvent avec le balourd. Dans ce Pedicab Driver il n'est pas toujours très fin c'est vrai, mais il fonctionne très bien et n'a rien de lourdingue comme ça peut être le cas ailleurs. Il est à remarquer aussi que pour un film de fin 80, (le film date de 89) l'image est belle tout autant que les éclairages c'est d'autant plus surprenant pour un film chinois de cette époque, ou les éclairages sont bien souvent plus crados que beaux. Pour ne rien gâcher le combat final va à 100 à l'heure, la rapidité d’exécution de cette chorégraphie est impressionnante, Pedicab driver est un très bon film.