Avant première au festival de La Rochelle. On voit avec ce nouveau film l’évolution de Goldsworthy qui est de plus en plus en symbiose avec la nature, en faisant corps avec elle, en étant lui-même une partie de ses œuvres, mêlé à la nature, s’introduisant dans le végétal ou luttant face au vent. Sympathique de voir dans son travail l’alternance d’œuvres « minimalistes » (le souffle de pétales, l’envol du pollen d’arbres agités) et d’œuvres nécessitant des machineries importantes et un staff conséquent. Cet homme fait du bien par ce qu’il produit et sa manière de penser. Film très bien réalisé, photographié et monté.