Mignonitude
Pénélope joue la carte - que dis-je, le deck - du mignon. Le monstre est depuis quelques temps à la mode, celui avec une âme, des aspirations, des désirs. L'humain-monstre est l'atout idéal pour...
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le 9 nov. 2015
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Pénélope joue la carte - que dis-je, le deck - du mignon. Le monstre est depuis quelques temps à la mode, celui avec une âme, des aspirations, des désirs. L'humain-monstre est l'atout idéal pour jouer ce genre de jeu. Pousser l'exercice jusqu'à défigurer (mais ça reste très mignon) la merveilleusement et éternellement mignonne Christina Ricci ne peut que faire mouche.
Pénélope narre donc les aventures mignonnes de Christina Ricci en quête du bien né qui saura briser sa malédiction. Car la pauvrette fut affublé d'un groin par une sorcière rancunière, et seul un mariage en bonne et due forme pourra dissiper le maléfice.
A partir de là, est-il encore possible de croire que l'histoire va échapper aux poncifs du genre du conte de fée ? Car quoique transposé dans un contexte vaguement moderne (dans le sens où il y a des voitures et non des chevaux, à part ça, ce n'est pas exploité), on est purement et exclusivement dans ce registre. Surtout avec James McAvoy en prince désargenté. Non, bien sûr que non. Mark Palansky va y aller d'une main bien vivante et pesante, avec des ratés narratifs assez criants (où commence l'attirance entre les personnages ? Difficile à dire... Leurs accointances finales ? Mal justifiées également) et des effets de manche assez disgracieux dans de lents grand huit de caméra numérisés qui accusent leur âge.
Heureusement, Pénélope se rattrape sur d'autres points qui rendent le visionnage plaisant. Le casting est parfait, façon cousu main. Les costumes aussi d'ailleurs, et les décors au diapason. Le tout rend l'histoire visuelle globalement plaisante, mignonne.
Et puis Christina Ricci. Elle est vraiment toute mignonne.
Et une confrontation Peter Dinklage vs Nick Frost au top ! Je ne comprend que ça ne soit pas devenu un gif de renommée interplanétaire.
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le 9 nov. 2015
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