Même si son plus gros succès à l’international fut le désormais culte Dernier train pour Busan, son premier film en live action, le cinéma de Sang-ho Yeon tient ses racines dans le cinéma d’animation. Une particularité d’autant plus intéressante à prendre en compte lorsque l’on se confronte à son Peninsula. Car après trois films d’animations plus ou moins inaperçus, dont un prequel au Dernier train pour Busan intitulé Seoul Station, lorsque le jeune cinéaste se lance dans le live action c’est avec la volonté assumée d’y mêler le meilleur des deux mondes. Et sur bien des aspects, son Dernier train pour Busan se sera révélé à ce sujet un de ses films les plus traditionnels, où il élabore un huit clos sidérant de maîtrise et de tension à la technique irréprochable mais au réalisme bien plus assumé. On y sentait la volonté de plaire à un public plus large tout comme dans son assez moyen Psychokinesis, où il s’essayait maladroitement au genre super-héroïque. [...]
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