Ce nouveau Spielberg sort de nulle part puisqu’avant sa nomination aux oscars 2018, peut de personnes en avais réellement entendu parler. L’annonce de sa nomination a favorisé l’envie pour beaucoup d’aller voir ce long-métrage. Chaque année, lors des Oscars, j’ai toujours cette envie que l’un des films que j’ai aimé cette année soit nominé. Le fait de voir nommé des récits qui ne sont pas encore sortis dans mon pays accentue mon envie de découvrir un nouveau succès cinématographique. Je ne trouve pas les Oscars juste dans le sens ou souvent la politique et l’actualité influence grandement nos jurés. Je ne pense pas que déceler dans une œuvre, un parallèle à notre présent sois capital à la nomination d’un film. Aussi, Pentagon Papers prend partis certes, mais pour qui ? Que veut réellement conter notre réalisateur à travers l’histoire de Ben et Katherine.


C’est beau, très beau. Mais est-ce vraiment ce que l’on vient chercher dans ce film ? Plus l’histoire avance et plus l’on se perd dans le sujet. L’humanisme prend forme et s’octroie le rôle principal laissant de coter la politique. L’histoire commence de manière brutale puisque l’on entre dans une guerre qui cause de grands dégâts. Dans cette pénombre, on découvre des ombres, et non des corps, laissant place aux doutes. Le doute, c’est ce thème que Spielberg nous vends dans ce récit puisque la presse a pour rôle de ne laisser passer aucune incertitude. Le peuple doit savoir.


Si l’on revient à notre début, la séquence succédant à la guerre nous situe dans l’avion présidentiel. Les décors sont simples et la pureté englobe cet amas de gens important. Seulement le mensonge domine cette situation. Dans cette scène d’exposition, l’honnêteté semble être douloureuse à exposé, car les enjeux sont conséquents. Les faits sont mal amenés et l’on ne cherche pas vraiment à savoir pourquoi le président ment. On comprend néanmoins que le peuple américain tiendrait comme responsable son dirigeant. Pour le président. Il sera question de garder secret la vérité sur ce qu’il c’est réellement passé.


Spielberg se perd. Les premières 45 minutes du film sont longues, voir ennuyante puisque l’on nous installe dans une situation qui emmène sur autre situation dans un laps de temps très long et très verbal. Par la suite, on nous présente nos personnages principaux qui sont aux nombres de deux, négligeant toute l’équipe de journaliste, donnant à ces derniers un rôle comparable à celui du disciple. Nous pouvons donc penser que la presse n’est pas réellement impliquée dans la bataille puisque seulement deux personnages semblent avoir réellement bougé les choses. Il n’était donc pas indispensable de s’attarder sur l’équipe de Ben et Catherine. Seulement, plus le film avance, plus l’on encense la liberté de la presse. On se désintéresse des métiers lié au journalisme pour s’attarder sur ce que la presse provoque. Il n’y a pas réellement de sens dans ce cas-là puisque la presse n’existe que par ces journalistes, et Spielberg sur ce point nous montre bien la tension et les enjeux que cela implique que de publier un article.


La deuxième partie est intéressante sans sa construction. On est dans un segment différent, mais qui marche d’avantage grâce aux enjeux du film que l’on nous a présenté dans la première partie. Beaucoup diront que pour obtenir ces instants d’appréhension, il fallait d’avantages exploiter la partie introduisant les faits historiques à dissimuler. Je suis d’accord, pour moi, Spielberg à trop voulus exposer ces personnages, oubliant parfois ce sur quoi porter son film. Ils aiment ces personnages, pour ma part de trop puisqu’ils ne leur arrivent pas grand-chose de dramatique dans ce récit. Même les dialogues semblent assez commodes. Ce qui donne à Tom Hank’s un discours aux allures complaisantes. La ou Spielberg cherche à mettre en évidence un symbole, la caricature prend le dessus, mêlant le courage à l’imprudence. Donnant pour image à notre chef de journal, celle d’une femme montrée comme impuissante fasse aux envies de son rédacteur en chef.


La presse est donc portée par deux personnes. Malgré tout, on comprend vers la fin du film, que l’équipe est importante. Que tout seul, on avance plus vite, et qu’a plusieurs, on va plus loin. Néanmoins, ils ne se sont jamais remis en question. Katherine et une femme, mais personne ne lui dis quoi que ce soit, si ce n’est parlé dans son dos laissant échapper des propos dégradant à son image donnant aux spectateurs ce sentiment de pitié qui n’a rien à faire dans ce film. On évince le sujet principal pour mettre en valeur notre actualité. Certes, à l’époque, il c’est peut-être passé ce genre de chose, mais ne vous tromper pas de sujet. Le président est montré comme étant l’antagoniste de cette histoire. Je n’ai pas forcément compris pourquoi avoir décidé de nous le montrer au début, et de nous le mettre de dos tout le reste du récit. De même Tom Hank’s, qui n’est pas à son meilleur niveau défend un personnage ayant pour rôle d’être cette figure égoïste du film évinçant l’âme du personnage en question. Il n’y a rien cas voir le moment où il change les prix de la citronnade qu’a confectionner sa petite fille sans son accord faisant payer ces amis le prix plus chère qu’il ne l’était, instant qui n’avait pas de réel but en sois.


L’histoire de Pentagon Papers est intéressante à partagé si l’on nous la conte de manière progressive, suivant un ordre de présentation ordonné. Les personnages ne peuvent passer avant l’enjeu principal du récit. Il faut que le public comprenne tout ce qui se joue autour d’un thème si audacieux à mettre en lumière pour bien saisir les risques que prennent les journalistes. Dans ce film, on se rend compte de cette témérité via des artifices. La bande originale et le cadre parfait que réussir à composer Spielberg ne sont qu’illusion, cachant une multitude de défauts qui pour moi handicape grandement ce film. De plus, le fait de terminer ce récit via un ordre donné par le président contre la presse engendre une sorte d’incompréhension puisqu’il n’est jamais vu comme étant bénéfique à l’Etat. On cherche à donner une image salissant la fonction de président. C’est dommage, car l’on ne cherche en rien à justifier un acte. On nous présente un fait, on l’exploite sans vraiment prendre le temps de l’expliquer dans sa globalité.


C’est donc un avis mitigé que je vous présente puisque Pentagon Papers tient quelque chose d’essentiel, à savoir un sujet d’état. Spielberg manie la caméra de manière ingénieuse puisqu’il nous fait ressentir ce que l’histoire aurait du de base crée dans vos esprits. La cotée mécanique, artificielle presque prend de la place et c’est dommage parce qu’être nominé dans d’aussi forte catégorie pour au final être aimé via du trucage nous obliges à remettre en question l’idéal d’un film. Je pense qu’il aurait dû faire d’avantage confiance au récit initial, laissant les acteurs s’imprégniez des personnages et non crée un personnage pour construire une histoire. L’histoire se tient, c’est bien. Pentagon Papers ça vous renseignes sans pour autant vous en apprendre, c’est à voir certes, mais ça ne vas en rien vous surprendre.

BenjaminRojot
6
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le 2 févr. 2018

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Benjamin Rojot

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