Cette famille qui fait le deuil d'un grand-père, d'un père ou d'un mari est touchante et juste.
À la bordure du bizarre et du fantastique, on ne comprend pas bien ce qu'il se passe (c'est ce qui m'a le moins plus, clairement), mais l'émotion est là. Les dialogues sont bons et fantastiquement délivrés, chapeau aux acteurs et actrices.
La scène finale est parfaite. La perte d'un être cher, ou proche, c'est ça. C'est cette impuissance, ce chagrin qui vous prend d'un coup, par surprise, sans que vous puissiez rien y faire. C'est cette union dans la perte, malgré les désaccords de la vie quotidienne. C'est un retour aux sources.
J'étais sceptique pendant toute la durée du court, le fantastique ne m'a pas convaincue. C'était trop bizarre. Les personnages sont parfaitement justes tout du long, mais l'intérêt n'y était pas. Pas avant cette scène finale. C'est d'elle dont je préfère me souvenir.
Et on se fait vite aux dessins un peu particuliers.