Une jeune femme est ramenée chez elle, où elle est assignée à résidence, limitée à un périmètre de trente mètres, après plusieurs années de prison. Elle retourne dans sa maison, la maison où elle a tué son mari après des années à se faire tabasser. Elle va découvrir avec effroi que l’expression « jusqu’à ce que la mort nous sépare » est une belle connerie. Surtout quand le disparu éprouve une rancœur terrible à l’idée d’avoir été tué.
Encore un film avec une maison hantée me direz-vous ? Oui mais, je vous répondrais. J’ai vraiment apprécié ce huit clos angoissant avec la très belle Famke Janssen dans le rôle principal. Après avoir passé des années à se faire battre par son mari, voilà qu’il continu une fois mort. Et autant dire que les apparitions de ce fantôme violent et rageux sont assez angoissantes. Il est impressionnant dans sa représentation. Et les scènes de violence le sont vraiment, que dire du tabassage difficile à regarder tellement il est bien rendu, hard et malsain du jeune amant de Marnie (Famke Janssen).
Mais elle va refuser de se laisser faire, elle malgré le fait qu’elle ne peut sortir de chez elle, qu’elle ne peut en parler à personne et surtout le fait qu’elle ne peut rien faire contre un fantôme, si ce n’est tout faire pour l’inciter à quitter sa maison.
Bref, un très bon film. De l’angoisse omniprésente et bien foutue, des scènes d’une grande violence tellement bien rendue à l’écran, un fantôme criant de vérité et qui glace le sang, une actrice Famke Janssen tellement talentueuse et que l’on voit trop peu souvent. Un très bon moment passé au coin du feu, je n’ai pas vu le temps passé.