C'est un film qui nous pousse à parler avé l'assent corseuh, vé.
Mis à part cela, je trouve ça dommage. Ce film aurait pu être une sympathique petite comédie.
Problème: l'architecte allemand excentrique ne sert à rien, les ouvriers en bâtiment non plus (juste à rappeler que La maison du bonheur est sortie il y a 16 ans et que si personne ne fait plus de vannes sur la construction c'est sans doute parce que ce n'est pas drôle).
J'aurai bien aimé voir l'évolution du personnage de Didier Bourdon. Sauf qu'en fait il n'évolue pas, simplement au début personne ne l'aime et à la fin tout le monde l'adore.
C'est long, c'est gênant. Ok, Eric Fraticelli est un amoureux de la Corse, mais ce n'est pas une raison suffisante pour transformer les 10 premières minutes et les 5 dernières en clip de promotion pour l'île de beauté. Et sans rire, l'avalanche de clichés c'était nécessaire? Ils ne sont jamais contrebalancés et quel hôtelier laisse un client partir sans lui faire payer sa chambre simplement parce qu'il a une bonne tête?
HA SI.
Deux personnes sont franchement cools: l'hôtelier bougon et ridé et la femme de ménage austère et stricte! Eux, j'aurais bien aimé les voir plus!