La Galice jusqu'à l'hallali
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Laura, jeune romancière, revient dans la ferme familiale, des années après l'avoir quittée. Elle va assister au mariage de son frère avec la fille qui l'a harcelée pendant toute son enfance. La période est faste pour le cinéma danois avec Drunk, Riders of Justice et Hvor kragerne vender, qui pourrait se traduire en "Où tournent les corbeaux." La réalisatrice, Lisa Jespersen, use d'un humour très danois, c'est à dire assez cruel, pour opposer deux mondes, la campagne et la ville, aiguisant surtout ses piques contre le premier, avec son personnage principal, traumatisée par une enfance malheureuse, qui ne se rend pas compte de son intolérance ni de son égocentrisme. Le climax du film est atteint lors du banquet de mariage, qui n'est pas sans rappeler les règlements de compte de Festen. Après quoi, l'émotion peut prendre enfin sa place de manière un peu trop attendue peut-être mais la cinéaste sait maîtriser les changements de ton et utiliser les clichés, sur les modes de vie urbaine et rurale, à son profit. Le film possède un vrai potentiel commercial, avec un scénario sans temps mort et une mise en scène simple mais efficace. Sans compter le talent de son actrice, Rosalinde Mynster, remarquable de bout en bout. Malgré son mordant acéré, Persona non grata est presque un Feel good Movie.
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Créée
le 8 févr. 2021
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