Pendant qu'un directeur d'une clinique trompe sa femme avec une photographe, celle-ci meurt brutalement de difficultés respiratoires. Elle avait contracté une assurance-vie d'un million de $ envers son mari, qui directement soupçonné par la police. D'une part, d'avoir tué sa femme, et de plus, de profiter de ce meurtre pour empocher le million qui aiderait bien à renflouer sa clinique...
Ce film de Lucio Fulci est un thriller plutôt amusant, plein de fausses pistes, notamment sur une actrice qui va jouer deux rôles. Mais c'est aussi fortement axé sur l'érotisme, l'affiche étant suffisamment explicite à ce sujet, avec les femmes qui finissent très souvent à poil, aussi bien dans des lits, à voile ou à vapeur, mais aussi des mannequins, car la maitresse du directeur est une photographe qui shoote des femmes nues avec des motifs d'animaux ou de fleurs pour cacher des zones intimes. Mais ça ne m'empêche pas de me demander pourquoi ça se passe à San Francisco, alors que l'intrigue aurait très bien pu se passer en Italie, sans doute un hommage à Hitchcock et Sueurs froides, et pourquoi Jean Sorel est-il aussi mauvais ? C'est un peu le Alain Delon du pauvre tellement il est inexpressif malgré son air sombre...
Malgré cela, Perversion story est un film plutôt sympathique, qui est déjà agréable à l’œil masculin, on ne va pas se mentir, pas aussi pervers que le titre ne laisse l'envisager, mais dont le côté thriller est efficace, ajouté à la réalisation efficace de Lucio Fulci.