Le titre fait référence au nom grec donné à son vélo, qui parle grec (sic), par la réalisatrice qui raconte son parcours cycliste à travers l’Europe (en partant de Bretagne) en 2014. Pourquoi Spartacus ? C’est d’une part, le nom d’un gladiateur, originaire de Thrace et à l’origine d’un soulèvement d’esclaves contre la république romaine entre 73 et 71 avant J-C. Cette rébellion est surtout connue grâce à l’adaptation cinématographique (1960) par Stanley Kubrick (1928-1999) avec Kirk Douglas (1916-2020) dans le rôle-titre. D’autres noms grecs auraient pu être choisis... Spartacus, c’est aussi le nom d’un guide de voyage gay destiné aux hommes homosexuels adultes. Aucun rapport avec le film ! C’est un détail car le film, très brouillon, digne de souvenirs de vacances en Super 8 mm, se veut intimiste, tout en illustrant les états d’âmes et galères [touchant le R.S.A. (Revenu de Solidarité Active), car ayant moins de 25 ans, se faisant violée et ayant mis 8 ans pour réaliser 28 mn de film) de la réalisatrice, dépressive, en Europe [étapes à Bâle, Vienne, en Hongrie, en Serbie (le vélo disparait à Belgrade puis revient), en Bulgarie, en Macédoine grecque où elle se rend au mont Olympe (2 918 m)]. Il n’en reste pas moins narcissique et sans intérêt.