Après l’expérience compliquée de Phantasm II, les relations entre Don Coscarelli et Universal se tendent, ce qui aura un impact décisif sur l’exploitation de ce troisième épisode. La major refuse de distribuer le film en salles et Le Seigneur de la Mort finira donc directement dans les linéaires vidéo. Pour autant, Coscarelli bénéficie d’une plus grande liberté, ce qui lui permet de faire revenir l’acteur A. Michael Baldwin dans le rôle de Mike et de réinjecter dans le projet une once de folie moins formatée. Excessif dans sa gourmandise, ce troisième volet part un peu dans tous les sens mais fait constamment preuve d’une générosité roborative qui renoue en partie avec les qualités du film inaugural. (Shadowz)