Allez, vas-y, je lui mets 4 parce qu'on veut voir la fin — même si on devine qu'on n'en saura pas plus. Juste pour comprendre un peu où le mec veut aller — même si on devine qu'il veut aller nulle part.
Une vieille folle inutile, des suicides inexpliqués, des effets spéciaux moisis (si si, souviens-toi de la vidéo du mec qui se fait arracher ses bras en papier par les fauves du zoo, vidéo filmée puis envoyée en HD par MMS sur l'iPhone de première génération d'une vieille de 67 ans un poil geekette sur les bords, donc, puisque nous sommes en 2007 et que l'appareil vient à peine de sortir) et une relation de couple plus cul-cul qu'une paire de fesses ("QUOI ? Tu as mangé un tiramisu avec un collègue sans m'en parler ?! Je... Je me sens trahi, honey <- ceci est absolument véridique).
Ça fout un peu les glandes que M. Night Shyamalan parvienne à financer ce genre de projet. Si encore il y avait l'amorce d'une réflexion derrière ce récit (agréablement) surnaturel. Mais non, rien. Uniquement des fausses pistes : nucléaire, nature vengeresse, déficit d'amour entre les êtres ; choisis ce qui t'intéresse. Aucune velléité d'élever l'intrigue à un niveau allégorique quelconque. Shyamalan ne sait créer QUE du suspense. Ah ça oui, il maîtrise le vent...
Reste cette scène finale à Paris, où l'absence de direction d'acteur le dispute à la vacuité du dialogue : mon moment de cinéma le plus hilarant de l'année.