Le film se concentre sur la jeunesse d'Edith Piaf, jusqu'au milieu des années 1930 où elle va interpréter ses premier succès.
Pour moi, Edith Piaf n'a guère eu de chance. Non seulement en étant la victime d'un jeu de mot pourri comme titre de ma critique, mais aussi par le cinéma, où non seulement je n'aime pas le film multi-primé de Olivier Dahan, la version donnée par Claude Lelouch se concentrant sur ses amours avec Marcel Cerdan, mais aussi celui-ci, mais c'est limite si j'ose prononcer le nom de téléfilm.
Car le réalisateur, Guy Casaril, a beaucoup œuvré pour le petit écran, mais il a également réalisé un film qui a une certaine réputation, L'astragale. Piaf est un biopic tiré des mémoires de sa meilleure amie, dite Momone, et si je dois garder un point positif, c'est dans le jeu incandescent de Brigitte Ariel qui incarne Piaf dans son adolescence. Non seulement elle est ressemblante à son modèle, mais elle a aussi ce côté énergique, pète-sec, qui se voit aussi dans les scènes chantées. Car le film dispose de beaucoup de chansons d'Edith Piaf, dont certaines sont d’ailleurs postérieures à l'époque dite.
Mais pour le reste, entre les autres acteurs qui jouent comme c'est pas permis, les décors SFP ainsi que la réalisation qui fait penser à des séries de l'époque comme Les gens de Mogador, on a là un bel exemple de biopic raté. C'est dommage, car la disparition de Piaf était alors récente, une bonne dizaine d'années, et le film aurait pu donner une belle célébration à l'artiste qu'elle allait devenir.