Un documentaire auquel il manque une donnée primordiale, essence de l'œuvre de Picasso : sa violence. Et l'esthétisation par ses tableaux de ce qu'il infligeait à ses compagnes, parfois mineures, et à toute sa famille morte malade ou de suicide. Picasso était une ordure et il serait peut-être temps de faire des documentaires qui le recontextualise, dans l'intérêt de l'histoire de l'Art et de la médiation reléguée par les institutions. Hannah Gadsby l'a si bien dit : "On s'intéresse plus à protéger la réputation des hommes prédateurs sexuels qu'à interroger leur humanité". Et il serait temps que ça change.
En attendant, il y a le livre "Picasso, le minotaure" qui fait une partie de ce boulot. Ou encore "vivre avec Picasso", écrit par une de ses compagnes.
"La nature n'existe que pour être violée" - Picasso