Le film commence mal par la description d’un triangle amoureux, le mari, Quy, la femme, Hue et l’amant, Thanh, architecte, compagnon d’armée du mari et qui héberge le couple dans la maison de ses parents partis en France. Malgré la perversité du mari qui pousse sa femme dans les bras (et le lit) de l’amant (d’où le titre français), on est loin des « Diaboliques « (1955) d’Henri-Georges Clouzot ou de « Thérèse Raquin » (1953) de Marcel Carné. Outre l’aspect documentaire sur la crise du logement et sa collectivisation en 1960, cela devient intéressant dans la seconde partie qui se déroule 17 ans plus tard, incluant le facteur temps et développant l’aliénation du mari, symbolisée par la clé du portail qu’il porte autour du cou. Dommage qu’il y ait de mauvais raccords lumière et que la musique soit digne d’un feuilleton télévisé ; les scènes oniriques n’étaient pas nécessaires.