Viens nous voir à la maison, on regardera "Piège de Cristal" en famille, on f'ra la fêêête !!...
John McClane, flic de New York, se rend à Los Angeles au Nakatomi Plaza pour y retrouver sa femme et fêter Noël en famille. Mais la tour va vite être vite investie par un groupe d'allemands mal intentionnés...
Un premier épisode totalement réussi !
Film culte et il le mérite bien. Pour cause, John McTiernan insuffle à son huis-clos une énergie survitaminée et un sens du rythme laissant toujours le spectateur sur le qui-vive. Des possibilités du scénario, il tire des scènes d'action une efficacité mêlée à un suspense dément, qui renouvelle sans cesse la dramaturgie de blockbuster sans tomber dans la répétition idiote. Ses personnages sont alors d'emblée mis en place, et les différentes marques de fabrique de la saga apparaissent.
McClaine est un héros génial, drôle, il s'en prend plein la gueule mais revient toujours. Le film fait dans la surenchère, l'irréaliste mais le tout est tellement fun que ça rend la chose tout à fait assumée, et du coup, on ferme vite les yeux devant ses grosses scènes impossibles pour y gagner au change, en ressentant du bonheur de cinéma pur, où Bruce Willis, impressionnant de présence et de charisme simple, brille par son humour où les punchlines s'empilent comme on ferait des Lego.
Comment réussir à faire un bon film dans un seul lieu, plus ou moins grand ? Et bien, comme ça, comme "Piège de Cristal", ou le lieu scénaristique semble se plier à la mise en scène et vice versa, toujours dans les moments les plus appropriés et propres à un intense moment de bonheur.
De l'action à l'état pur, des méchants pas gentils et costauds, "Die Hard". Et encore, "Piège de Cristal" n'est pas le "Die Hard" le plus abouti, la faute à une légère baisse de rythme au milieu du film, servant à introduire dans la course de nouveaux personnages. Un mal pour un bien, qui participe à la richesse du film.
Mais bon, il y a Bruce Willis, l'un des meilleurs acteurs du monde, alors tout va bien ! Sans compter Alan Rickman, en Hans Gruber, parfait vilain de l'histoire. Ma préférence va tout de même vers le sergent Powell et ses twinkies, soutien idéal et non idiot du héros, qui aide le film à atteindre une émotion, sous-entendue, certes, mais nécessaire à la vitalité de son héros.