Souvenirs... Lorsque l'Amérique cachait encore sa décrépitude et pouvait nous faire avaler n'importe
Avant Jack Bauer, il y a eut John McLane. Sauf que Jack n'a pas d'humour, John transcende le super-flic baraqué par ses émanations très bédé et son humour que certains pourraient qualifier de niveau Canard WC, mais c'est si jouissif un type qui assume sa connerie.
Dans ce film, tout est parodie. Les méchants, leur chef, Ellis, le patron, la femme de McLane qui veut s'affirmer comme une femme qui se prend en main dans un monde de couilles, le journaliste, le flic black et cerise sur le gâteau : les dialogues.
A l'époque où j'ai vu et revu ce film, je jouais à Duke Nukem. Le lien entre les deux est facile mais si vrai ! Entre les Come get some de l'un et les :"neuf millions de terroristes dans le monde et il faut qu'il ait les pieds plus petits que ma soeur", on sent le cousinage !
Ce film a inspiré quantité de ketjes en matière vestimentaire je pense. Jamais le marcel n'à été aussi sex ! Et la crasse ! Et pour une fois dans les années 80 on s'éloigne des poncifs à propos de la nationalité des méchants style studios Cannon comme le niakwe, le méchant ruskoff ou l'arabe pas gentil avec son essuie sur la gueule et sa moustache à la Brassens. Pauvre Georges !
Evidemment sans second degré c'est une merde ce film, mais je pense que Bruce Willis est une émanation toute hollywoodienne du second degré. Un Fmurrr rasé de près et tout testosteroné halluciné au pays de la coke et autres fantasmes californiens.
D'ailleurs comme cité au début du film quand une petite blondasse ayant ce qui semble être une cervelle de moineau saute au cou de son boyfriend tout bodybuildé façon époque Reagan, notre cher John se dit haaa, la Californie.
On est dans la parodie et les cabotinages de Rickman nous le rappelle tout le temps