dadada dam... damdam da da...
A douze ans j'ai bien aimé ce film. Je l'ai vu et revu, dont une fois en tchèque sous-titré et c'est là que j'ai compris une chose, c'est une comédie ce truc !
On veut nous faire croire que le sujet est grave, un méchant dictateur black, un espion qui va accomplir sa mission envers et contre tout. (con comme tous les espions, qui voudrait s'asseoir sur sa quiétude tout ça pour défendre un gouvernement de culs serrés sur des chaises en cuir qui vous utilise comme un balai à récurer les chiottes ?) Un truc très français aussi au vu du niveau de racisme à peine décomplexé...
Et puis au final on veut nous faire croire à une pseudo-rédemption, psychologie à deux balles d'un Bébel encore plus n'importe nawak qu'une grande partie de sa production des années septante. Début d'une période alimentaire...
Mais y'a la cerise sur le gâteau : j'ai nommé le pire acteur de l'Histoire du cinéma mondial, Robert Hossein !!! Ca m'étonne pas qu'il fasse des pubs pour les sonotones, un mec incapable de maîtriser sa voix à ce point là c'est que y'a de la mouise dans ses tympans je dis...
Déjà que dans Angélique il était extraordinairement mauvais mais là il dépasse toutes mes espérances. Une preuve ? Dans les pays de l'est, ils ont toujours appréciés les pires merdes françaises : des comédies nanardes genre bite couille nichons, le gendarme est sa bande de mongoloïdes en uniforme, angélique and co, le professionnel et surtout Navarro...
Au vu du cycle de diffusion de ces merdes sur les chaînes (je parle d'il y a dix ans hein) qui ferait pâlir le cycle de reproduction d'une punaise, on a ici un bon mètre étalon pour juger du potentiel de merditude d'un film.
Avec Bébel qui à l'air de planer dans son rôle de gosse qui s'amuse à sauter dans tous les sens et à filer des castagnes à tout bout de champ. Avec les personnages beaucoup trop parodiés (l'ancien commandant du professionnel, oh mon dieu !). Avec le final n'importe nawak, et je suis d'accord ça donne vraiment envie de foutre sa truffe dans la pelouse. Avec tous ces menus détails on a un truc avec lequel on peut se marrer du moment qu'on à des potes, de quoi picoler et une nuit blanche en perspective pour se bidonner sur les absurdités de ce film qui nous rappelle qu'à une certaine époque la France était bien naze en question de cinéma populaire...