Stephen Baldwin (un autre frangin acteur d'Alec : le même visage, c'est impressionnant) est un caïd qui s'intéresse de près au marché frauduleux que veulent monter un pompier (pour arrondir ses fins de mois, c'est toujours mieux que les calendriers) et un convoyeur de fonds, afin de récupérer la marchandise au nez et à la barbe d'une grande société. Problème, chacun veut repartir avec le magot, et deuxième problème : il y a le feu. Et les billets, ça brûle (Gainsbarre nous l'a prouvé). Alors une course-à-la-montre est lancée pour récupérer le plus de sacs de billets possible, tout en jouant des coudes avec les autres pour être le premier à mettre la main dessus. Firefight (le bien-nommé : tout est dans le titre) s'offre un scénario cousu de fil blanc (
le convoyeur n'est pas affecté par le gaz somnifère alors qu'on ne nous explique pas qu'il prend une antidote, les acolytes du caïd n'essaient jamais vraiment de s'échapper des flammes et se contentent de rester au volant ou debout tandis que les flammes arrivent, la société n'est pas très finaude car elle observe un arrêt suspect du camion mais cela ne déclenche aucune alarme ou caméra embarquée - une simple manipulation de l'assistante dans le coup, et hop, tous les voyants repassent au vert : quand on brasse autant d'argent, on s'équipe mieux en sécurité, normalement -, et les flics débarquent en deux secondes pour arrêter le méchant très très méchant...
). Bref, ne cherchez pas un film bien écrit, et ne cherchez pas trop non plus Stephen Baldwin (pourtant en immense sur le DVD) car il n'a pas un temps d'écran justifiant son nom en aussi grand. Firefight est un téléfilm passable à voir une fois, une après-midi ménage ou repassage, sans plus. Un petit feu de paille.