Pighunt se pose comme une réflexion profonde sur la dualité homme/nature et une critique délicate du militarisme américain, blablabla....
Non, je déconne totalement, Pig Hunt n'est pas du tout du genre à faire dans la dentelle, James Isaac nous offre un "truc" totalement bordélique et foutraque mettant aux prises des djeuns américains patriotiques avec des fans de cosplay Mad Max (les rednecks) et Xéna (les hippies) et surtout un sanglier d'1,5tonnes (invisible jusqu'aux dix dernières minutes du film), tout cela dans une forêt remplie de plan de marijuana....
Bon vu comme ça, ça donne vraiment envie non? Car si James Isaac ne présente clairement pas un film de grande qualité propre, il faut avouer que c'est original, aussi bien dans sa vision de la chaîne alimentaire et que le film fonctionne globalement bien.
Pig Hunt ne ressemble à rien, et c'est sa plus grande qualité. En se lançant dans le mix survival/film de bébêtes, le réalisateur nous ouvre les portes d'une nouvelle dimension du film de genre. En effet, le bonhomme nous avait déjà envoyé Jason dans l'espace avec Jason X et revisité les vampires dans Skinwalkers... Alors avec un sanglier tendrement surnommé l'Etripeur....
Bref, c'est à prendre au vingtième degré, et ça ne laisse pas un souvenir impérissable (pas assez sombre, pas assez gore) mais sur le moment, cela reste très fresh pour l'été...